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  Histoire des arts  

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Cours / Histoire des arts / Niveau confirmé
La Chapelle du Rosaire des dominicaines de Vence  
Objectif : Evoquer la chapelle du Rosaire, œuvre totale et couronnement de la vie de Matisse ; il y consacrera trois des dernières années de sa vie ; il en concevra le plan, le décor, jusqu’aux accessoires liturgiques.

A la fin de l’année 1946, une religieuse dominicaine, sœur Jacques-Marie, rend visite à Matisse et lui demande conseil pour la réalisation de vitraux pour la chapelle de sa communauté à Vence, près de Nice, qui doit être reconstruite. La religieuse, de son ancien nom Monique Bourgeois, a été infirmière : c’est elle qui a soigné Matisse à Nice en 1942-43, mais lui a aussi servi de modèle et d’assistante. De cette collaboration est née une indéfectible amitié.

Lorsqu’en 1946 sœur Jacques-Marie revient voir Matisse, il corrige la maquette qu’elle a conçue pour les vitraux, mais ne songe pas immédiatement à les faire lui-même. C’est à l’invitation du frère Rayssiguier, novice dominicain, que Matisse décide de travailler non seulement à l’élaboration des vitraux, mais à la réalisation de la chapelle toute entière. Il se lance dans cette entreprise fin 1947, pour y consacrer toute son énergie pendant trois ans. Il en concevra l’architecture, le décor, l’autel, les objets de cultes, les vêtements sacerdotaux.
1. La chapelle comme espace infini
L’architecture de la chapelle a été élaborée par Matisse. Il s’est appuyé sur les conseils du frère Rayssiguier, élève architecte, et dans une moindre mesure, sur ceux d’Auguste Perret. Matisse doit tenir compte de quelques impératifs, notamment le fait que la chapelle est destinée à accueillir vingt religieuses et quatre-vingt laïcs, et que l’autel doit être orienté à l’Est.

Il y aura donc deux nefs qui se croisent, l’une plus longue que l’autre, l’autel étant disposé en oblique par rapport aux deux axes. La chapelle sera blanche à l’extérieur, en accord avec les habitations environnantes, comme à l’intérieur, où les murs de carrelage blanc, le plafond et le sol en marbre de Carrare reçoivent les jeux de lumière colorée émanant des vitraux.

Matisse explique ainsi vouloir « prendre un espace clos de proportions très réduites et lui donner par le seul jeu des couleurs et des lignes des dimensions infinies. » Les vitraux, mais aussi le décor de « dessins muraux » en noir sur blanc, auront donc une importance majeure dans le déploiement de cet espace infini, car ils réalisent, avec l’architecture, l’unité parfaite qu’a recherché Matisse toute sa vie : unité des formes, de la lumière, des couleurs, de la ligne et du volume, qui créent un sentiment où l’on ne sent « pas plus les murs, que le poisson la mer ».
2. Les vitraux
Les vitraux doivent orner les fenêtres des murs Sud-Est (à droite de la nef et du chœur) et Sud-Ouest ...
 

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