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  Histoire des arts  

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Cours / Histoire des arts / Niveau confirmé
L'expérience divisionniste  
Objectif : Evoquer le divisionnisme et la brève et partielle adoption de ses théories par Matisse, en 1904 à Saint-Tropez, comme ultime tâtonnement avant qu'il ne trouve sa propre manière de peindre.

En 1898, le peintre Paul Signac (1863-1935) publie son essai D'Eugène Delacroix au néo-impressionnisme, dans lequel il défend le divisionnisme, appelé aussi pointillisme ou néo-impressionnisme, théorie quasi scientifique qui entend notamment mettre de l'ordre dans l'enthousiasme avec lequel les impressionnistes ont utilisé la couleur pure.

Matisse, qui voudrait mieux comprendre et maîtriser ses couleurs, ne peut être insensible à ce genre de recherches. La rencontre avec Signac sera effectivement décisive, ... mais pour convaincre Matisse d'aller plus loin.

1. Le divisionnisme
Le divisionnisme, en accord, selon ses théoriciens, avec une vision positiviste du monde où la science peut tout expliquer et tout résoudre, est avant tout une réaction contre les débordements « sensualistes » des impressionnistes. Il s'agit, par une division codifiée de la touche picturale en une multitude de points de couleur pure de taille égale, contrastant les uns avec les autres, de solliciter l'œil du spectateur, qui fera lui-même le mélange optique en prenant du recul par rapport à la toile.

Depuis Georges Seurat (1859-1891), son instigateur, jusqu'à Signac, le divisionnisme produit des œuvres dans lesquelles Matisse voit tout à la fois un retour du classique dans l'ordonnancement très strict de la composition et un moyen de maîtriser ses épanchements de couleurs, afin de communiquer au mieux son « sentiment ».

Matisse dira : « mettre de l'ordre entre les couleurs, c'est mettre de l'ordre dans ses idées ». Il a aussi pressenti, comme les divisionnistes, que la représentation objective de la réalité, le rendu de la fugacité d'une impression ne lui permettront pas d'exprimer sa propre perception de la lumière et des couleurs. En ce sens, Matisse trouve un écho dans les écrits de Signac, qu'il lit probablement dès 1899 et qu'il rencontre en 1901.

2. La rencontre avec Signac
Matisse expose en 1901 au Salon des Indépendants, présidé par Signac. Il y expose à nouveau, en 1904 ; devenu entre temps sociétaire ...
 

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