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  Histoire des arts  

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Cours / Histoire des arts / Terminale L
Premières créations du Bauhaus de Weimar  
Objectif : Evoquer les premières réalisations concrètes du Bauhaus, qui en 1920-1921 font encore figures d’exception : créations issues des ateliers de poterie et de tissage ; décor de la maison Sommerfeld à Berlin.

A la suite de la reprise en main du Bauhaus opérée dès 1920 par Walter Gropius, qui veut rompre avec l’amateurisme des élèves, certains ateliers vont aller dans le sens d’une plus grande efficacité : production soutenue, carnets de commandes. Mais ce sont encore des exceptions, liées à certaines caractéristiques propres à ces ateliers, en l’occurrence ceux de poterie et de tissage.

De même, le chantier de la maison Sommerfeld, achevée en 1921 : si ce sont bien les ateliers du Bauhaus qui y travailleront, la commande est passée auprès du cabinet d’architecte de Gropius, et non auprès du Bauhaus en tant que tel ; Gropius est encore, en quelque sorte, son propre commanditaire. Cependant, ce sont là les premières réalisations concrètes du Bauhaus de Weimar, ce qui, compte tenu des difficultés logistiques persistantes, est à mettre à son crédit.
1. L’atelier de poterie de Dornburg
L’une des raisons pour lesquelles l’atelier de poterie fonctionnera correctement dès les débuts du Bauhaus tient d’abord à sa délocalisation hors de Weimar. Pour assurer un enseignement de la poterie au Bauhaus, il est avant tout nécessaire de palier à l’absence d’un tel atelier dans l’école et à l’impossibilité financière d’en créer un.

Après une tentative de collaboration avec un fabricant de fours de Weimar qui s’est soldée par un échec (le système d’apprentissage s’est mal accordée avec la cadence industrielle de la fabrique), il est décidé fin 1920 de créer un atelier fonctionnel dans les anciennes écuries d’un petit château de style rococo, propriété de l’Etat de Thuringe, dans le village de Dornburg, à quelques vingt-cinq kilomètres de Weimar. Il existe là une vieille tradition de poterie.

Max Krehan, qui y possède le dernier atelier en activité, est logiquement désigné maître d’atelier, mettant ainsi son matériel à la disposition des élèves. Gerhard Marcks, déjà maître de forme dans l’embryon d’atelier de poterie, le reste après le déménagement à Dornburg. Avant d’intégrer le Bauhaus, Marcks avait déjà travaillé la céramique, notamment pour le compte de Gropius dès 1914. Il est attaché au travail artisanal plutôt qu’à la collaboration avec l’industrie, ce qui lui permet de s’entendre avec Max Krehan.

Tous deux se réclament de l’art populaire : Marcks en tire son inspiration ; Krehan incite ses élèves à produire des poteries traditionnelles afin de répondre à la demande locale. Les élèves, intégrés à la communauté villageoise, peuvent ainsi gagner un peu d’argent tout en se familiarisant avec les matières premières et les outils de base. Il s’agit là de ...
 

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