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Cours / Histoire des arts / Terminale L
La cité industrielle de Tony Garnier  

La cité industrielle de Tony Garnier

Objectif : Evoquer la cité industrielle de Tony Garnier, synthèse des utopies précédentes et traduction visionnaire des idéaux socialistes de son concepteur, riche d'innovations et annonciatrice de la cité moderne.

C'est dans la ville de Lyon que naquit Tony Garnier (1869–1948).

Lyon fut à la fin du XIXe et au début du XXe la ville la plus moderne de France : première usine automobile (Berliet), première ligne de chemin de fer (Lyon–Saint–Etienne), expérimentation des premiers aéroplanes, invention du cinématographe par les frères Lumière ; on y entreprit aussi de grands travaux d'urbanisme.

Une bonne part des Lyonnais était particulièrement sensible aux idéaux socialistes. Tony Garnier fut lui même élevé dans le quartier ouvrier de la Croix–Rousse. Ce qu'il retint de sa jeunesse lyonnaise eut donc une incidence certaine sur ses idées et sa carrière, qu'il parvint à traduire par l'élaboration d'un projet de ville nouvelle qu'il voulait à la fois industrielle, innovante et socialiste.

1. La genèse du projet
Garnier fut un bon élève architecte. Grand prix de Rome au concours de 1901, il devint pensionnaire de la Villa Médicis, et c'est dans cette enceinte prestigieuse qu'il dessina sa cité industrielle, alors que les travaux qu'étaient censés rendre les élèves devaient se cantonnés aux reconstitutions archéologiques.

Malgré un premier refus en 1901, il put joindre son projet, constitué de plusieurs centaines de planches, en annexe de son travail de troisième année. Ce dernier, grâce auquel Garnier obtint le premier prix, consistait en une reconstitution de la cité antique de Tusculum dans son entier (l'usage était alors à la reconstitution d'un seul édifice). Les planches de la cité industrielle furent finalement exposées à Paris et à Rome en 1904.

A l'examen des plans de sa cité industrielle, il apparaît que Tony Garnier a fait preuve d'une étonnante lucidité face aux enjeux urbanistiques contemporains, sachant qu'il les a conçus dans l'isolement de la Villa Médicis, apparemment bien loin des bouleversements urbains, des échanges d'idées et des jeux d'influences qui avaient cours au même moment à Paris ou ailleurs. Qu'il ait éventuellement pu prendre connaissance de projets contemporains comme celui de Soria y Mata n'enlève rien au fait que sa cité formait un ensemble aussi cohérent qu'original.

2. Une ville socialiste et ouvrière idéale
Si Tony Garnier parla de cité industrielle, c'était parce qu'il estimait qu'à l'avenir, toutes les villes neuves seraient fondées « pour des raisons industrielles ». ...
 

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